Un "art martial"
D'une richesse et d'une subtilité technique incroyable... on dit que le fondateur
de l’aïkido Morihei Ueshiba pratiquait 1000 variantes de IKKYO…
Les arts martiaux autres que l'aïkido sont basés sur la force, en aïkido une technique réussie
ne demande aucune force physique c’est pourquoi homme, femme, enfant, personnes âgées pratiquent avec plaisir cet art martial.
Pas de performance à réaliser, pas besoin de force pour pratiquer, les limites de chacun sont respectées c'est ce qu'on appelle la maîtrise, quel que soit l'âge des pratiquants la pratique ne peut être que bénéfique.
Une pratique martiale avec ou sans armes, contre un ou plusieurs adversaires, il n'existe pas d'équivalent martial.
Une philosophie
Le fondateur de l’aïkido en intégrant ses études métaphysiques, spirituelles,
philosophiques dans la pratique d’un art martial par définition primaire, à élever
celui-ci au rang d’une maïeutique (1) et il en a fait une technique de développement personnel
à la portée de chacun de nous.
C’est pourquoi l’aïkido est le seul art martial à utiliser les mouvements cosmiques comme la spirale. Dans l’univers, tout mouvement rectiligne est transformé en une spirale, expression martiale de l’espace-temps.
Le temps en aïkido est donc relatif, il n'est donc pas nécessaire d'être
plus rapide que son adversaire si l'on utilise l'aïkido. Alors que dans un sport ce n'est pas le cas.
(1) "maïeutique" : elle est destinée à faire exprimer un savoir caché en soi.
Un art de vivre
Pour les orientaux l’homme est debout entre ciel et terre. Adapté à
son milieu il est en bonne santé, désadapté il tombe malade ou meurt.
Nous retrouvons donc cette notion du zen :
« ici maintenant, quelque chose est possible, avant ou après cela n'est pas possible »
C'est pourquoi aussi l'approche de notre santé est différente des gens qui ne pratiquent pas l'aïkido.
Voir nos pages santé.
Un aïkidoka est beaucoup moins confiant et crédule vis à vis de la médecine officielle aux mains de lobbys.
C’est donc toutes les dimensions de l’homme : alimentation, milieu dans lequel il vit, stress, émotions, sentiments, comment se maintenir en bonne santé, etc.
qui sont étudiées dans un art martial comme l’aïkido.
La réalisation de soi-même en suivant la voie du tao (sens du "do" d’Aïkido).
Un "art"
et non pas un "sport "
Une confusion très fréquente.
C'est confondre le ministère de la culture avec le ministère des sports.
L’aïkido est opposé à toute idée de compétition.
La compétition c’est l’opposition, la dualité, lutter contre l’autre.
En aïkido c’est l’inverse le aï de l’aïkido signifie harmonie
on ne s’oppose jamais à une agression on va dans le même sens,
on l’amplifie afin qu’elle se retourne contre son agresseur avec
plus de force, il est ainsi victime de sa propre agressivité.
Cela revient à se taper la tête contre un mur, plus vous taper fort
plus vous vous faites mal… c’est pourquoi l’aïkido ne doit jamais
être confondu avec un sport. Comme tous les arts on tend vers
la perfection en l’étudiant toute sa vie sans jamais y arriver…
Une étude infinie, mesurer un chemin infini avec des grades pour
connaître sa position sur ce chemin qui n’a pas de fin n’a pas
de sens et n’est que le besoin inextinguible de vouloir satisfaire
un ego démesuré et malade, ces malades n’ont pas leur place en aïkido.
Pas de "champion", mais des "maitres"
Savoir qui est le champion le plus fort dans un "art" n'a aucun sens...
L'aïkido est donc l'opposé des sports martiaux comme le judo, le karaté, le kendo
et autres sports martiaux qui ont des champions.
Le plaisir de pratiquer un art avec comme objectif la perfection dans sa pratique, une perfection que l’on
n’atteint jamais, mais on progresse dans la connaissance de cet art tous les jours...
Un art s'apprécie et ne se mesure pas...
Il reste tellement de choses à améliorer qu’un pratiquant ne se vante
pas de ses diplômes ou de ses compétences...
Un art traditionnel
pratiqué dans un "dojo"
Une filiation des plus direct avec le fondateur de l'Aïkido Morihei Ueshiba sous la direction d'Alain Peyrache.
Vous pratiquerez l'aïkido du fondateur et pas une caricature locale sportive
déformée à la sauce "franco française".
Dans le cas d’une pratique sportive, le club, les entraîneurs suivent les directives de la fédération. Dans un art comme l’aïkido on suit l’enseignement du maître.
C’est pourquoi tout le vocabulaire de l’aïkido a un sens dans ce cadre
et n’en a aucun dans le cadre sportif pire vous seriez l’objet de sanctions.
L’élève est désigné par les termes : « montei, monka, monjin » qui signifie
l’élève qui est devant la porte du maître, qui a franchi cette porte qui est
sous la porte du maître. Cette porte est celle du "dojo" le lieu (jo) où l’on étudie
la voie (do) du maître car lui seul la détient, c’est pourquoi on veut devenir son élève.
Une pratique fédérale, dans un cadre sportif n’a donc aucun sens c’est la négation
même de l’aïkido. Heureusement il existe le ministère de la culture
qui convient parfaitement à cet art.
Un art complet
physique, mental et spirituel"
Fidèle à l'approche orientale l'homme est considéré dans sa globalité.
Contrairement à notre culture qui entretient la dichotomie entre corps et esprit, il y a généraliste et le psy.
Pour les orientaux l’homme est 1. Comme un œuf coquille, blanc, jaune l’homme est constitué de couches qui vont du plus manifesté peau, muscles, os… au moins manifesté l’esprit, les sentiments, les émotions. Il s’agit donc d’un monde différent dans lequel on ne peut pas arriver avec nos théories occidentales sous peine de polluer ce que nous voulons étudier c’est-à-dire l’aïkido.
Un développement personnel "
Difficile à comprendre pour certaines gens imbu d'eux même et qui manquent de qualités
essentielles pour cette pratique l’humilité et la modestie.
La pratique des techniques martiales prend tout son sens,
ce ne sont que des outils qui permettent d'atteindre notre moi profond et de le faire évoluer.